Publié le lundi 11 janvier 2021 à 10h22

Benjamin Dutreux : l’océan en partage et en compétition !

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Sportif protecteur de l’environnement, il était le parrain de la « Course pour l’océan » lors du Vendée Gliss Event, rencontre avec le skipper Benjamin Dutreux, quelques semaines avant son embarquement pour le Vendée Globe.

Quels liens entretenez-vous avec Saint-Jean-de- Monts ?
 
Je suis originaire de l’Île d’Yeu, donc Saint-Jean-de-Monts a été longtemps pour moi la façade du continent. Et puis j’ai été licencié d’un club de voile sur la commune qui offre un terrain de jeux incroyable pour les sports nautiques.

L’océan sépare l’Île d’Yeu de Saint-Jean-de-Monts, et c’est lui que vous voulez aider à préserver.

Oui, c’est pour cela que j’ai accepté avec plaisir d’être le parrain de la Course pour l’Océan, organisée à Saint-Jeande-Monts dans le cadre du Vendée Gliss Event. Les bénéfices de cette épreuve de paddle étaient reversés à « Océan Bien Commun » et « Surfrider Fondation ».
Nous devons préserver la mer plutôt que la polluer. Pensez-vous que le message visant la protection de l’environnement est entendu ?

Le message commence à être dans tous les esprits, et notamment chez les plus jeunes qui seront beaucoup plus alertes que nous sans doute. Il y a une prise de conscience et je crois qu’ils seront meilleurs que nous.

Que faut-il faire selon vous ?

J'ai foi dans « l’effet colibri ». Chacun peut faire une action chez lui, faire sa part du marché et contribuer ainsi à un plus grand respect de l’environnement. Si les entreprises s’impliquaient aussi davantage, cela ferait avancer les choses.
 
En plus de préserver l’eau des océans, il faut aussi être très précautionneux envers l’eau au quotidien qui n’est pas une ressource éternelle comme on voudrait le croire. Il faut protéger l’eau au maximum, « Du flocon jusqu’à la vague », pour reprendre le slogan de l’association Water Family dans laquelle je m’investis et pour laquelle je porterai les couleurs lors du Vendée Globe.

Aujourd’hui, il y a toute une partie d'utilisation invisible, pour fabriquer des vêtements par exemple, et toute la consommation visible, que nous avons tous chacun au quotidien.

Vous allez participer au Vendée Globe : quelle est la consommation d’eau sur un bateau ?

Nous consommons en tout 4 litres par jour pour manger, boire et se laver, alors que la moyenne est de 148 litres par jour ! Nous utilisons un dessalinisateur pour nos besoins quotidiens.

À quelques semaines du départ pour une telle épreuve, qu’est-ce qui vous motive ?

Le challenge, défier les autres et soi-même. L’amour de l’océan. De l’île d’Yeu en passant par Les Sables d’Olonne, la mer nous relie et rien que pour ça, il faut veiller sur elle et continuer les actions.
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