Expérimentation de brise-vent sur la plage

 

Les bourrasques de vent présentes principalement en hiver emportent avec elles le sable présent sur nos plages. Celui-ci se retrouve ensuite amassé sur l’Esplanade de la Mer. L’ensablement crée une charge de travail supplémentaire pour les services de la Ville qui doivent l’enlever encore et toujours, tel Sisyphe, sans pouvoir le remettre sur la plage alors qu’il est mélangé aux éléments présents sur la route. L’usure des machines servant à l’entretien est aussi rapide et coûteuse.

Depuis fin février, des ganivelles en bois ont été installées en face du palais des congrès Odysséa. Elles seront enlevées lors de la période estivale. L’accès à la plage est toujours possible. Des dispositifs similaires sont déjà utilisés par plusieurs collectivités du littoral.
 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le sable arrive en troisième position des ressources les plus utilisées, après l’air et l’eau, mais devant le pétrole ou le charbon. Alors que les mines et carrières de sables s’épuisent à travers la planète, le dernier endroit où trouver du sable est donc au fond de la mer. Éviter la pénurie devient un enjeu environnemental et économique à l’échelle planétaire.
 

Les ganivelles disposées sur la plage freinent les vents d’ouest qui déposent alors le sable transporté. Ce dernier reste ainsi au niveau des ganivelles et ne remonte pas sur l’esplanade. Un désensablement régulier peut-être réalisé si elles sont trop chargées. À la fin de l’hiver, les dispositifs sont enlevés et le sable qui a été piégé est réparti sur la plage.